Station 20

Nef de la vie

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Bienvenue dans la nef centrale de la cathédrale de sel, également connue sous le nom de Nef de la vie. En avançant dans le Vaisseau de la Vie, on peut voir 4 colonnes taillées in situ dans la roche salée : deux au début de la chambre et les deux autres à la fin. Chacun mesure 8 mètres de diamètre et représente les 4 évangélistes : Saint Marc, Saint Matthieu, Saint Jean et Saint Luc. Symboliquement, il n’y a ni début expressément délimité ni fin en tant que telle, dans la taille essentielle des colonnes, au contraire, aucune limite de base ou de sommet n’est délimitée, le corps de celles-ci émerge de la montagne elle-même, elles ont toujours été là, leur vraie dimension transpose la lecture partielle que nous permet la Cathédrale, elles sont essentiellement infinies.

Le concept acquiert alors symboliquement une projection spirituelle vers l’éternité, vers une existence au-delà de la matière, vers la réalité éternelle et l’unité de Dieu et de l’Homme. La Croix Majeure est une sculpture directe en bas-relief sur la roche salée, elle a une hauteur de 16 mètres et a été conceptuellement conçue pour être perçue comme une croix de lumière, en fait, son emplacement à la fin du parcours, sur le front plan du Vaisseau de Vie, exprime symboliquement la rencontre avec la LUMIÈRE et la VÉRITÉ, le commencement de la vie éternelle.

L’élément significatif le plus important de la cathédrale est le maître-autel, symbole unique en soi, avec une facture austère et directe sur le rocher, il évoque les débuts du christianisme et est le centre de l’ECCLESIA. Il représente également la présence et la mémoire de l’ancienne cathédrale de sel de Zipaquirá, c’était symboliquement le premier élément situé dans la nouvelle cathédrale. Son poids dépasse 16 tonnes. Après l’assemblée principale, la nef présente la zone pré-sanctuaire délimitée par la Sainte Communion et les marches qui la séparent du Sanctuaire-Le Presbytère, essentiellement composé de la Croix Majeure, de l’Autel Majeur, de l’Ambon et du Siège. Accolée au presbytère, on trouve la sacristie, disposée en croix et abritée sous une coupole nervurée de 5 mètres de diamètre.

Vers le centre de la Nef, émerge des profondeurs, la création de l’homme ou création d’Adam, une œuvre de Carlos Enrique Rodríguez, conçue spécifiquement pour la cathédrale. Fabriqué en marbre de Carrare. Elle a été sculptée afin d’honorer la fresque de la création de Michel-Ange située dans la chapelle Sixtine à Rome, mais elle présente des différences notables : La main de Dieu est trois fois plus grande que la main de l’homme. Dieu n’est pas doté d’un visage pour que chacun des visiteurs l’imagine selon ses croyances.

L’imperfection chez l’homme est représentée dans le genou droit car il n’est pas entièrement poli, et représente que l’homme vient sur terre pour se perfectionner. Les quatre éléments de la nature sont également représentés : l’Air qui se reflète dans le manteau qui accompagne la main de Dieu ; la Terre d’où émerge Adam; D’un côté se trouve l’Eau représentée par de petites vagues ; et enfin le feu symbolisant l’étincelle de vie que Dieu donne à l’homme dans le rayon de la partie centrale.

Cette création d’Adam ressemble à une pièce de monnaie qui émerge de la terre et à la terre elle doit retourner.

Lorsque la Création émerge, le sol de la nef se fissure, les massifs salins s’ouvrent et la fissure de la vie est alors générée, cette fois au centre même du lieu, ce seuil significatif entre les trois nefs qui composent l’ensemble central de la Cathédrale unit symboliquement la naissance du Christ (représentée dans La Nativité) avec la fin de sa vie terrestre (représentée dans la Pietá), au centre, l’homme n’a pas encore reçu le don divin.

Dans la nef centrale repose une œuvre sculptée dans le sel qui s’ajoute à l’inestimable collection artistique et religieuse qui attire chaque année des milliers de touristes. Il s’agit du buste de sel en l’honneur du pape François, réalisé par l’artiste et sculpteur Zipaquiño, Carlos Penagos.

En 2017, grâce à l’initiative de l’Ambassade du Portugal, l’intronisation de la Vierge de Fátima est réalisée dans la nef centrale de la cathédrale, dans le cadre de la célébration de ses 100 ans d’apparition ; consolidant ainsi un groupe d’images religieuses précieuses telles que la Vierge de Guasá, la Vierge de Guadalupe et maintenant, la Vierge de Fátima.

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